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Cinéma

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Pokémon : Mewtwo contre-attaque – Évolution

 

Si l'annonce de ce remake pouvait laisser dubitatif puisqu'il semblait peu utile de refaire le même film en image de synthèse, le résultat est finalement très satisfaisant.

 

Pokémon: Mewtwo Strikes Back:Evolution is coming to Netflix tonight

 

Le rendu des pokémons est parfait, disons le, et si celui des humains pouvait faire peur dans la bande-annonce on s'y habitue finalement assez bien. Rajoutons là dessus des textures toutes plus réussies les unes que les autres, et on obtient un film d'animation qui devient carrément irréprochable de ce côté là.

En revanche, bien que le film en lui même ne change pas du film d'animation original, si ce n'est pour le sublimer, on sera déçu du manque de dynamisme qu'apporte le combat final, ainsi que le manque d'émotion normalement dégagé par celui-ci.

Ici, les combats entre Pokémon consistent à se donner des coups de boule à deux à l'heure, et ce pour quasiment tous les pokémons, ce qui rend le combat à la fois très lent et pas du tout aussi épique qu'on veut nous le vendre, là où il y avait clairement les moyen de bien faire les choses.

A titre d'exemple, quand chaque Pokémon combat son clone, les deux insécateurs s'attaquent, s'esquivent, bref, se combattent tel qu'on a déjà vu des Pokémon combattre, hors les autres ne font quasiment rien, et on ne ressent pas la fatigue et l'épuisement arriver puisque l'on a l'impression dès le début que tout va au ralenti.

On a finalement le droit à un des pires combats de la série, ce qui est tout de même regrettable pour un combat de cette envergure qui est censé marquer.

Certes, le lieu et le contexte le rendent mémorable, mais les mouvements et les attaques sont beaucoup trop pauvres.

De plus, il faut noter la quasi absence de musique sur des scènes importantes qui en auraient eu besoin, que ce soient les scènes de combat qui pâtissent donc en plus de ce défaut, tout comme les scènes émouvantes qui ne le sont plus qu'à moitié ici.

 

Au final, le film est très agréable à regarder, un réel plaisir pour la rétine tout du long et vient justifier son existence juste pour ce point. Toutes les voix Françaises sont là et le doublage est toujours de bonne facture, comme depuis 20 ans.

On aura beau connaître l'histoire, il ne sera pas difficile de se replonger dedans que ce soit par nostalgie ou pour découvrir.

 

Dommage que la deuxième partie du film ne soit pas autant réussie, la faute à une mise en scène qui n'avait rien à se reprocher sur la première moitié mais qui devient très pauvre sur la deuxième, tout comme sa bande originale.

Ça ne vous laissera pas un mauvais souvenir loin de là, sauf peut-être si vous cherchiez l'émotion du dessin-animé qui peine à être retranscrite ici, mais tout le reste vaut le coup d'oeil, et si vous n'avez jamais vu le film original alors vous ne pourrez qu'apprécier ce remake, et il était tellement bien fait qu'on ne serait pas contre réitérer l'expérience avec le remake des films qui ont suivi.

 

Pokémon: Mewtwo Strikes Back - Evolution | Netflix Official Site

 


27/01/2021
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Creed II

 

Après le très bon Creed, qui était à la fois une très bonne suite des Rocky et qui apportait un vent de fraîcheur tout en respectant son univers, Creed II se veut comme sa suite, mais aussi et surtout celle de Rocky 4.

 

Critique Creed II : un poing dans le cœur - L'Info Tout Court

 

Malheureusement, si cette suite n'est pas pire que ce dernier (du à un mauvais goût des années 80), le film reste plutôt décevant et peut-être même le plus mal écrit finalement.

Très centré sur son personnage principal et ses relations, le film alterne entre boxe et famille, comme ont su le faire les Rocky, mais cette fois-ci avec un côté cul-cul et gnangnan, et autres mots a double syllabe rigolos.

 

Creed avance dans sa relation et sa vie mais ce n'est finalement pas très intéressant à regarder, si bien qu'il n'est pas difficile de se surprendre à s'ennuyer.

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, si 

elle est intéressante de par son côté historique et tous les enjeux que le match soulève, tout se déroule tel qu'on est en droit de se l'imaginer et il n'y a absolument aucune surprise à l'horizon. Le déroulement du film se fait de façon des plus logique, mais aussi et malheureusement des plus prévisibles et donc sans réel intérêt.

Tous les éléments de l'entraînement jusqu'au combat sont là, dans le bon ordre, comme si il fallait juste refaire ce qui a déjà été fait. Et c'est dommage, car après 7 films, on commence à connaître la recette, et force est de constater qu'ici elle ne marche plus. Tout est attendu, ce qui en fait un film sans prise de risque et parfois caricatural. Je ne demande pas des retournements de situation incroyable, mais quand on a un sentiment de déjà vu, c'est que c'est raté. Alors qu'avec tous les films précédents, on peut en avoir mais il y a toujours un élément nouveau ou quelque chose qui fait que le film a son identité et même si la construction peut rester semblable, le plaisir lui, reste intacte.

Ici, rien de neuf à l'horizon, et à vouloir remettre en avant une ancienne intrigue, on se retrouve avec un film dont l'idée n'est pas idiote mais qui se perd en ne proposant rien de nouveau et en sous exploitant l'adversité des deux équipes qui auraient dû faire naître une tension qui ne trouve jamais sa place. On comprend tout ce qu'il y a en jeu, mais on ne ressent rien. Plutôt regrettable pour un film qui mise tout là-dessus.

 

Au final, le film se regarde quand même, mais uniquement grâce à ses personnages principaux que l'on a toujours plaisir à suivre malgré tout et à son contexte historique qui donne envie de voir la confrontation, mais qui ne donnera pas la satisfaction espérée.

On enlève le nom de Rocky ou de Creed et on remplace les personnages, on a un film basique, plat, avec une construction prévisible au possible et avec tout ce dont on est en droit de s'attendre en allant voir un mauvais film de boxe.

 

Un peu dommage après les deux très bons Rocky Balboa et Creed, qui avaient pris leur temps mais pour bien faire les choses.

 

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27/01/2021
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Bohemian Rhapsody

Malgré un début un peu compliqué du à un manque flagrant de subtilité, Bohemian Rhapsody s'en sort de mieux en mieux pour nous emmener sur une fin explosive qui ravira tous les fans du groupe.

 

Le début du film enchaîne clins d'oeils poussés et mécaniques grossières, montrant de vraies faiblesses d'écriture, parfois même de jeu, et donnant un tout plutôt maladroit qui saura néanmoins s'affiner petit à petit.

 

Le film reste à la surface des choses et fait abstraction de beaucoup d'autres, et même s'il paraît difficile de tout raconter en un film, il aurait peut-être été préférable de moins s'attarder sur certaines intrigues ou relations pour faire le tour de certaines autres oubliées dans le film. Même s'il s'agit sans doute là plus d'un choix que d'un oubli.

 

Produit en partie par Brian May et Roger Taylor, il était légitime de douter sur le parti pris du film, et même si le tout reste assez lisse, on notera que le long-métrage ne fait pas que l'éloge de Freddie Mercury, nous montrant le chanteur autant dans son génie que dans ses excès, oscillant bien souvent entre orgueil et égoïsme.

 

Pour finir, Rami Malek s'en sort plus que bien dans le rôle d'un Freddie Mercury mal dans sa peau avant de clôturer le film avec un certain concert du Live Aid, retourné pour notre plus grand plaisir et qui saura convaincre tout le monde par son efficacité, étant sans aucun doute le point culminant du film. Une fin qui laisse donc le spectateur sur une note positive, malgré les quelques faux pas qu'a pu faire le film auparavant.

 

On retiendra également la phrase : "Bohemian Rhapsody ne sera jamais le genre de chansons que les ados écouteront en voiture."

Réplique prononcée par un certain... Mike Myers.

 

Les secrets de Bohemian Rhapsody | Blog Noviscore

 


04/11/2018
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Jean-Christophe & Winnie

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Certaines personnes risquent d'être surprises par l'ambiance de ce film, qui s'y on n'y jette qu'un rapide coup d'oeil semble être un film pour enfants, comme tout bon Winnie l'ourson.

Mais sans être un film pour adulte, ce film profondément familial s'adresse avant tout à ceux qui ont grandi avec Winnie. Le premier long-métrage datant de 1977, plusieurs générations peuvent donc s'y retrouver avec la même émotion.

Car "émotion" est bien le mot qui caractérise ce film. Disney nous offre ici un long-métrage rempli de poésie et empli d'une nostalgie qui fera couler une larme à tous les spectateurs qui retrouvent leurs vieux amis en même temps que Jean-Christophe.

Sans être aussi extravaguant (même l'inverse), Jean-Christophe et Winnie nous rappelle Hook à bien des égards : Le garçon qui grandit, devient adulte et oublie l'enfant qu'il a été, devenant trop sérieux et délaissant même sa famille pour son travail.

La comparaison s'arrête ici, mais on remarque donc qu'il s'agit finalement du même exercice de style sur des univers différents.

 

Ici, l'approche est loin d'être aussi dynamique et entraînante que Hook, mais bien plus mélancolique et certainement tout aussi poétique, à sa manière.

Une mélancolie qui ne quitte jamais le film, ni même les personnages, notamment les peluches nostalgiques d'une époque où Jean-Christophe venait jouer avec eux.

Au final, tout l'ensemble peut sembler un peu triste et morose, ce qui peut paraître comme un défaut mais si vous demandez à Bourriquet, vous saurez alors trouver de la beauté là où il y a parfois de la tristesse.

C'est là que se distingue le film d'un Disney classique. Plus sombre, plus osé finalement, puisqu'on aurait pu avoir le droit à une autre aventure de Winnie et ses amis telle qu'on les connait, Disney prend ici le parti de s'adresser non pas aux enfants, du moins pas directement, mais aux enfants qu'ont été ces jeunes adultes que nous sommes pour qui le film résonne plus que pour n'importe quelle autre personne qui y verra un film familial parmi d'autres.

 

Jean-Christophe & Winnie : Photo

 

Tous les avis sont subjectifs, et le mien l'est encore davantage puisque je peux difficilement être plus la cible du film : j'ai grandi avec Winnie sans doute plus que n'importe qui, et j'ai toujours une part de moi qui n'a jamais vraiment grandi et qui a une très (trop) grosse part de nostalgie de l'enfance. Alors évidemment, si le film était réussi, je ne pouvais que l'apprécier davantage, et ma critique est donc en conséquence.

De plus, Ewan McGregor est un acteur que j'affectionne particulièrement et il est donc appréciable de le retrouver ici, car une telle gentillesse émane de lui en permanence qu'il ne peut que correspondre à ce rôle plein de tendresse.

 

Un mot sur l'apparence des personnages avant de finir : je dois avouer que les premiers visuels de Winnie et ses amis m'avaient un peu déconcertés, loin de l'image que l'on a du dessin animé, mais je les trouve finalement très réussis, plus proches de vraies peluches d'époque et qui collent avec l'univers réaliste dans lequel ils évoluent. De plus, ils sont tous très soignés, la texture de chacun étant très travaillée, comme le détail des tissus et autres petites peluches.

 

Notons également le plaisir de retrouver Patrick Préjean dans le rôle de Tigrou et Jean-Claude Donda dans celui de Winnie qui fait tout à fait honneur à Roger Carel.

 

Pour conclure, Jean-Christophe & Winnie est un film qui se démarque par ce ton particulier, son côté parfois contemplatif et assurément mélancolique. Un film qui saura néanmoins plaire à tout le monde, car c'est avant tout une belle histoire à voir en famille de préférence.

 

 

 

 


01/11/2018
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Spider-man : Homecoming

 

Après 2 sagas de films sur Spider-Man, voici que la 3ème est lancée. De quoi faire une overdose de l'homme araignée.
Ce film réussira-t-il à réconcilier les fans avec la franchise ? Suspense !

Si la première trilogie de Sam Raimi est de manière générale appréciée par tous (peut-être moins le troisième épisode, il est vrai), le reboot de la saga sous le nom de "The Amazing Spider-Man" a déçu bon nombre de spectateurs, moi y compris.
Les films étaient loin d'être bons, revenaient sur des faits qu'on avait vu très peu de temps avant (seulement 5 ans séparent le 3ème épisode du reboot de la franchise) et montraient un Peter Parker certes plus jeune que ne l'était Tobey Maguire, mais bien moins fidèle au petit geek looser dont nous avions l'habitude et qui collait parfaitement au personnage. Ici, Andrew Garfield interpretait un Peter Parker cool et branché et même populaire auprès des filles.

Alors qu'en est-il de ce 3ème Spider-Man ?

Il faut d'abord préciser que si tous les super-héros de Marvel se croisent dans les différentes longs-métrage du MCU, Spider-Man en était jusqu'à présent absent, faute de droits sur le personnage. 
C'est pour cela que les deux épisodes de The Amazing Spider-Man ne font pas partis du MCU alors qu'ils sont pourtant sortis entre les deux Avengers.
Mais cela s'est résolu dans Civil War, quand MARVEL a pu enfin récupérer les droits sur l'homme araignée et l'inclure dans la continuité des évènements qui se déroulent depuis le premier Iron Man.

Ainsi, ce Spider-Man fait suite aux évènements survenus dans Avengers, premier du nom ainsi que dans Civil War, dont le film est presque la suite directe.
Et cette fois-ci, pas de Spiderman Origins, on ne revient pas sur la mort de l'oncle Ben, la morsure de l'araignée ou toute autre scène redondante qui serait une perte de temps à regarder et qui serait tout aussi inutile que de voir une énième mort des parents de Bruce Wayne (Oui Batman v Superman, c'est à toi que je parle !), mais on va directement à l'essentiel, on sait qui est Spiderman, on connait son histoire, on l'a déjà vu dans Civil War, et c'est très bien comme ça.


Tom Holland avait conquis la plupart des fans lors de sa première apparition et laissait présager un bon film solo, avec un Spider-Man plutôt comique, comme on l'aime.
Il sera donc préférable d'être familier au MCU pour apprécier ce film à sa juste valeur, mais le début du film revenant sur les quelques évènements passés fera office de résumé pour les autres.

 

Après avoir combattu aux côtés d'Iron Man contre l'équipe de Captain America lors du grand combat qui les a opposé, Peter Parker attend en vain des nouvelles de Stark pour repartir en mission. Le jeune héro veut absolument reprendre du service et aide son voisinage en mode super-héros du pauvre à la Kick-Ass à défaut de mieux lorsqu'il découvre les activités illégales d'un groupe de personnes dont il va alors chercher à s'occuper. Mais ces hors-la-loi sont d'un autre niveau, et pas sûr que le seul combat qu'il ait mené l'ait préparé à faire face à un certain vautour...

 

 

Ainsi peut se résumer le début du film qui nous montre un Peter Parker en quête d'aventure, visiblement lâché par son mentor. 
Si Tony Stark fait quelques apparitions, il n'est néanmoins pas omniprésent et ne vole nullement la vedette à Peter Parker qui reste au premier plan, sans doute même plus que son alter égo au final.
Pourtant, c'est bien une sorte de Spider-Iron-Man que l'on a ici puisque c'est Stark lui même qui a conçu le costume de l'homme araignée et l'a truffé de différents gadgets et fonctionnalitées au même titre que ses Iron Man.
Spidey se dote donc d'un costume plutôt cool qui lui offre de multiples possibilitées dont il va devoir apprendre à se servir.

Le film se veut dans la lignée des derniers Marvel mais garde la touche d'humour associée au personnage qu'est Spider-man.
Au final, Homecoming est un peu le Kick-Ass de Marvel : un film sur un ado qui veut devenir un super-héros mais qui n'est pas en mesure de donner le meilleur de lui-même et qui n'a surtout que très peu d'expérience. Amoureux de la plus belle fille de sa promo, loin d'être l'élève le plus populaire (parfois même humilié), et traînant seulement avec son meilleur ami geek, le film tend clairement dans le teen movie, nous rappelant une fois de plus le film de Matthew Vaughn, même s'il ne rompra jamais aussi promptement vers un stye plus sérieux comme l'avait fait ce dernier.

L'ambiance restera toujours légère contrairement à The Amazing Spider-man qui voulait en faire trop. Ici, l'ambiance teen movie se fait ressentir tout au long du film sans pour autant entacher les scènes d'actions ou de suspense qui gardent leur crédibilité.

 

Homecoming est également l'occasion de découvrir pour la première fois à l'écran un nouveau méchant, à savoir le Vautour, interprété par Michael Keaton.

Sans égaler le charisme de Willem Dafoe en bouffon vert qui rendait le personnage aussi mémorable qu'un bon Joker dans Batman, sa performance reste correcte et de bonne facture, nous offrant un meilleur super-vilain que dans les derniers opus, ce qui ne s'averait pas bien compliqué. Le personnage aurait mérité d'être un peu plus approfondi mais un retournement de situation bienvenue fera monter la tension entre lui et Peter, et nous aussi en conséquence.
 

Pour conclure, si ce deuxième reboot de Spider-man peut en décourager plus d'un, il est plus justifié que le premier puisqu'il vient ici se mêler à l'univers cinématographique Marvel et rend à Peter Parker sa vraie personnalitée, avec un caractère plus jeune et plus décontracte, mais sans tomber dans le stérotype du beau gosse du lycée de The Amazing Spider-Man. Tom Holland interprète l'homme araignée juste comme il faut et on s'attache suffisamment à lui pour l'accepter dans ce rôle une bonne fois pour toute.


Ca tombe plutôt bien puisque ce Homecoming est le premier épisode d'une trilogie et qu'on le retrouvera également dans les deux prochains Avengers dans lesquels ils viendra combattre aux côtés de toute la bande.

 


21/07/2017
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