Black Mirror Saison 4 (Critique)
Si l'épisode 1 sort du lot, les épisodes 2 et 3, bien que tout à fait corrects ne m'ont pas surpris autant qu'ils auraient du. En revanche, les épisodes 4 et 5 m'ont marqué, en bien et en mal, et méritaient quelques mots de ma part.
Concernant l'épisode 6, je l'ai trouvé assez inégal au niveau des histoires, mais j'en garde un avis néanmoins positif, bien qu'un peu partagé.
4x04 : Hang the DJ
De loin le meilleur épisode de la saison, et sans aucun doute un des meilleures de la série, Hang the DJ nous rappelle ce qui fait de Black Mirror cette série unique.
Si les 3 premiers épisodes n'étaient pas déplaisants et rentraient dans la thématique de la série, ils n'étaient pas si surprenants que ça au final, comme l'étaient selon moi les dernières saisons.
Pour moi, un bon épisode de Black Mirror se doit d'être dérangeant, ou d'avoir un plot twist ou mindfuck au point de rester assis devant sa TV éteinte, l'épisode fini depuis 5 bonnes minutes.
Et c'est ici le cas. Tout l'épisode soulève des questions, et quand bien même toutes les réponses ne sont pas nécessaires pour comprendre la trame principale, le concept intrigue, et la fin de l'épisode répond à tout dans un plot twist savoureux qui innove avec une fin heureuse. Un comble pour Black Mirror, mais le reste de la structure et l'épisode en lui-même sont tellement efficaces que cette différence est plus que justifiée.
Un épisode qui m'a donné précisément ce que j'avais envie de voir et qui confirme à la série son statut de maître en la matière, même avec quelques épisodes plus faibles.
4x05 : Metalhead
Un épisode à la mise en scène et à l'image soignée (avec un étalonnage de la même trempe que l'édition Black & Chrome du dernier Mad Max) mais qui n'a rien à faire dans Black Mirror.
Si ce qu'il faut comprendre c'est que les robots ça peut devenir dangereux, tuer les humains et qu'il faut faire attention : Désolé Black Mirror, mais ce n'est pas digne de toi. Tu nous as habitué à mieux et en beaucoup plus subtil.
Alors oui, la scène de fin fait relativiser sur ce monde où l'humanité n'est presque plus. Mais quelle facilité déconcertante. 40 minutes de rien pour ça.
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